vitesse d'obturation, ouverture du diaphragme, temps d'exposition... de bien longs mots... VOICI LE REMEDE !
Ce sont LES trucs à savoir en photo... et n'oubliez pas, la base d'une photographie, c'est la lumière, toujours avantagez le temps de pose
L’exposition correcte de la surface sensible (film ou capteur numérique) nécessite de laisser passer une certaine quantité de lumière à travers l’objectif pendant un temps déterminé.
Pour cela, l’appareil a 2 outils :
1°/ Le diaphragme qui régule l’entrée de la lumière. Il se trouve dans l’objectif.
2°/ L’obturateur qui découvre la surface sensible pendant un temps donné. Lui se trouve dans l’appareil.
Voici un petit exemple pour mieux comprendre ce rapport vitesse/ouverture:
Pour remplir un seau d’eau, trois paramètres (dont 2 variables) entrent en jeu :<
* La pression (constante) d’eau derrière le robinet.
* Le degré d’ouverturedu robinet.
* Le temps pendant lequel on ouvre le robinet.
On voit donc qu’il y a plusieurs façons de remplir notre seau,
* Soit on ouvre faiblement le robinet et on laisse couler plus longtemps
* Soit on ouvre en grand et on laisse ouvert moins longtemps.
En photo, c’est pareil, le robinet, c’est le diaphragme et l’obturateur controle le temps où la lumière passe et vient frapper la surface sensible.
Les vitesses des obturateurs mécaniques sont normés : on se base sur la seconde et chaque valeur est le double ou la moitié (à peu de chose près) de sa voisine, ce qui nous donne :
1 s, 1/2 s, 1/4, 1/8, 1/15, 1/30, 1/60, 1/125, 1/250, 1/500, 1/1000, 1/2000, ...
dans un sens et 2 s, 4, 8, ... dans l’autre.
Entre chaque valeur, on laisse passer 2 fois plus de lumière (ou deux fois moins)
Pour le diaphragme, c’est la même chose, il y a des valeurs normées:
On commence à 1 (valeur de diaphragme qui laisse entrer toute la lumière ambiante par l’objectif très difficile à faire dans la pratique donc peu d’objectifs possédant cette valeur).
Et ce coup-ci, on multiplie par la racine carré de 2, c’est à dire a peu près 1,4. En fait, l’ouverture est calculée comme suit, pour être plus précis avec i=1,2,3,… pour f/1.4, f/1.8, f/2 et ainsi de suite.
Ce qui nous donne :
1, 1.4, 2, 2.8, 4, 5.6, 8, 11, 16, 22, 32 ...
on laisse à chaque incrément passer 2 fois plus (ou moins) de lumière
ex : de 2.8 à 5.6 = 4 fois plus (de 2.8 à 4 = 2fois et de 4 à 5.6 = 2 fois donc 2 fois * 2fois = 4fois). Le 1 comme on l’a dit correspond à la valeur où le diaphragme est le plus ouvert donc laissant rentrer le plus de lumière. Et comme pour les vitesses, chaque valeur successive laisse entrer deux fois moins de lumière.
Physiquement, une valeur de f/2, signifie, pour un 50mm, par exemple, que le diaphragme est ouvert d’un diamètre de 50/2=25mm.
Il apparait donc que pour chaque photo, plusieurs couples vitesse/diaphragme donnent le même résultat (du point de vue exposition,pour le rendu sur l’image voir l’article sur la profondeur de champ) .
Normal puisqu’il s’agit d’un rapport comme 1/2 = 2/4 Par exemple, si une photo est correctement exposée avec une vitesse de 1/125 et un diaphragme de 16, si on place l’obturateur sur 1/250 (donc 2 fois moins de temps) on ouvre le diaphragme d’une valeur : 11 pour laisser rentrer 2 fois plus de lumière.
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